Comment se défendre poliment contre une autorité qui insiste à plusieurs reprises sur une question à laquelle vous avez refusé de répondre ?
Ce questionneur se positionne avec autorité et pouvoir dans un contexte professionnel.
Contexte
Les maladies mentales d'un parent âgé provoquent un bégaiement et un comportement maladroit qui expliquent probablement qu'elle soit souvent sélectionnée pour des interrogatoires plus poussés et des fouilles de bagages, où elle rencontre souvent des agents des douanes répugnants (au Canada et au Royaume-Uni) qui l'interrogent sur des questions trop personnelles, par exemple :
Pourquoi prenez-vous des médicaments ? Pourquoi refusez-vous de me dire quelles sont vos maladies spécifiques ? Pourquoi êtes-vous si peu coopératif ?
Donnez-moi les noms, adresses et informations professionnelles de tous vos médecins, de votre famille et de vos amis. Vous êtes évasif, et je ne crois pas que vos maladies soient la cause de votre comportement. Si vous ne répondez toujours pas, je les signalerai et je les interrogerai aussi. Alors vous n'aurez pas seulement un problème avec moi, mais avec eux aussi.
Après qu'ils aient posé la première question, elle décline poliment en disant :
Désolé, mais je ne souhaite pas répondre à ces questions personnelles. J'exerce mon droit au silence. Je ne répondrai plus aux questions sur le même sujet.
Mes médicaments sont clairement et correctement étiquetés par une pharmacie et avec le nom de mon médecin. Je n'ai rien à ajouter à ce que j'ai dit. La même question a déjà été posée et a reçu une réponse.
Question
Mais ces réponses sont inefficaces et semblent trop brusques, offensantes. Alors que devrait-elle dire d'autre avec tact ?
Supplément facultatif
Les agents se contentent de répéter la question, tout en intensifiant leurs menaces, leur ton agressif et dur, et leur apparence et leur visage féroces : tout cela la fait craquer et pleurer, avant qu'elle n'appelle l'un d'entre nous ou qu'ils ne l'autorisent enfin à entrer. Les effets de ces interrogatoires sont graves : ses maladies s'aggravent alors, durent beaucoup plus longtemps et, dans certains cas, restent pendant des jours.
Les agents des douanes ignorent ses demandes, ou inventent des excuses, pour ses demandes de superviseur. Ils vont prétendre qu'aucun superviseur n'est libre, ou ridiculiser sa demande en lui demandant pourquoi ils devraient répondre à ses demandes si elle n'y répond pas.